Philopolis 2015: « Possibilités et limites de l’information »

Philopolis 2015: Table ronde « Possibilités et limites de l’information »
8 janv. John Molson School of Business Building (Concordia), Local 1.21. À 17h.
http://www.philopolis.net/accueil/possibilités-et-limites-de-linformation-plateforme-de-réflexion-commune/
J’ai eu le plaisir d’introduire et d’animer la table ronde de clôture du congrès de philosophie de Montréal Philopolis. Un grand bravo aux étudiants des universités montréalaise pour l’organisation de ce bel événement, en particulier à Corinne Lajoie, Michael O’Brien, Stéphanie Bourbeau et Félix Gauthier.

Jean-François Nadeau – André Mondoux – Ryoa Chung
Le panel réunissait Jean-François Nadeau, directeur de l’information au quotidien indépendant Le Devoir, Ryoa Chung, professeure de philosophie à l’Université de Montréal et André Mondoux, professeur à l’École des Médias de l’Université du Québec à Montréal.
Philopolis se rassemble cette année autour du thème des Lieux Communs, concept polysémique qui désigne à la fois les espaces (virtuels, médiatiques, politiques, culturels) dans lesquels nous nous rencontrons et les idées et pratiques qui fondent, parce que nous les partageons, la possibilité du dialogue. Ce dialogue est un vecteur essentiel de la vie démocratique et plusieurs organes de nos sociétés ont la responsabilité et le souci de le favoriser.
Le recouvrement de questions que nous croyons avoir résolues, l’habitude qui cristallise notre regard sur la nouvelle et l’incapacité à élargir nos horizons de réflexion, pour ne nommer que ces enjeux, menacent toutefois à des degrés divers les différentes plateformes engagées dans une diffusion démocratique de l’information. Le projet d’alimenter une plateforme pour l’échange et le dialogue doit toujours composer avec les écueils de la communication. Comment pouvons-nous travailler à réconcilier les ambitions du partage de la connaissance et de l’information avec ses plus grands défis?
Si les lieux communs conduisent parfois au piège de discours qui tournent à vide, incapables de se renouveler, ils sont aussi inévitablement les assises de l’échange et de la confrontation d’idées, parce qu’ils nous rassemblent.